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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 09:25

Montjétada d'anniversaire. 

 
Union franco-allemande pour la défense du «coco».


Tout sourire pour les nouveaux convives et chevaliers du «Coco». Photo DDM,M.P.

A l'instar de La Dépêche, le 29/05/2009:

Après une longue journée ponctuée de visites et autres événements officiels, les Allemands et les Appaméens se retrouvaient place du Mercadal, pour un moment de détente gastronomique. Au menu : la fameuse Mounjetado.

C'était donc la bonne occasion pour la Confrérie du Coco de Pamiers d'introniser quelques-uns de nos convives germains. Parmi le groupe, trois ont été choisis : Ulrike Durspekt, présidente de l'association des familles franco-allemandes, Winfried Schley, président du comité de jumelage de Crailsheim, et Franz Kasimir, chef de cabinet du maire attaché aux affaires culturelles et au jumelage, avec toute la cérémonie traditionnelle de la Confrérie.

Sous le chapiteau, 150 personnes se sont réunies autour des tables, les boulangers appaméens retrouvaient leurs collègues allemands, idem pour quelques commerçants, le comité des fêtes, le cyclotourisme ainsi que bien d'autres associations.

« Nous sommes contents de retrouver les Allemands, de nous retrouver entre nous et d'accueillir d'autres personnes, car ce repas était ouvert à tous, » explique Mme Laffont. Et côté convivialité, ce fut une réussite.
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 11:12
Déjà comme jeune professeur enseignant au même lycée que M. Scharr j'ai admiré cet homme exeptionel.
 
Jumelage. L'homme qui rapprocha les deux villes de Pamiers et Crailsheim.


Joachim Scharr fonda ce jumelage avec l'Appaméen R.Gutermann. Photo DDM, JPHC.

A l'instar de La Dépêche, le 27/05/2009:

Il n'a pas loin de 85 ans, cet un vieil homme aujourd'hui, mais samedi, dans la salle du conseil municipal de Pamiers, il se tenait bien droit jusqu'à ce que l'émotion le submerge et lui impose le secours d'un fauteuil et d'un verre d'eau. Il s'agit de Joachim Scharr, le professeur en retraite de Crailsheim, l'ancien chef de chorale, l'homme qui est un des pères du jumelage entre Pamiers et sa ville sœur de Franconie. Car c'est lui qui il y a maintenant plus de 40 ans a reçu une lettre à la mer, celle de M.Gutermann, qui dirigeait la musique de la ville de Pamiers, et qui par ces quelques mots lui proposait cette main tendue pour commencer l'union entre les deux cités. Une missive venue par l'intermédiaire du ministère de l'éducation à Stuttgart, car c'est l'enseignement qui est au départ à la base de cette union.

« Quand j'ai reçu cette lettre, voilà quarante-trois ans, signée par un français inconnu, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'était un signe du destin. La musique a montré le chemin à cette amitié forte et vivante que nous connaissons aujourd'hui »

Venant d'être fait citoyen d'honneur de la ville de Pamiers Joachim Scharr était bien entendu très ému, une émotion qui le conduisait à expliquer pourquoi il avait accepté aussitôt la proposition, de son confrère en musique français : « Depuis mon enfance j'ai toujours aimé la France, j'ai étudié le français aussitôt que j'ai pu, je l'ai appris au lycée, et depuis, j'ai toujours considéré la France comme mon deuxième pays ! »


André Trigano, Dominique Lafont, Joachim Scharr

La main tendue aux persécutés

Effondré par l'émotion, il dut s'asseoir, et dans la salle du conseil, il aurait fallu avoir un cœur de pierre pour ne pas être atteint aussi par l'intensité de cette scène. Car au-delà du jumelage, cette distinction qui fait de Joachim Scharr citoyen d'honneur de la ville de Pamiers met aussi en lumière la famille d'un homme qui pendant les années de plomb de l'Allemagne hitlérienne sut être aussi une famille extraordinaire. Car les Scharr appartiennent à la foule des anonymes qui pendant cette période eut le courage de cacher les persécutés dans son pays. Les parents de Joachim ont en effet hébergé un juif de Hambourg, un ami à eux, artiste peintre, des années durant. Hébergé voulant dire « caché ».

La bouteille à la mer lancée par M.Gutermann ne pouvait pas tomber en de meilleures mains. Car c'est avec des hommes comme lui que les peuples blessés par les conflits retrouvent enfin le chemin de l'amitié.

Pour les amis de la langue allemande:
http://winfried.schley.over-blog.net/article-31937282.html
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 11:09

 

 
L'événement. Episode retour pour les cérémonies de jumelage entre les deux villes de Pamiers et Crailsheim.

 


La chaîne de l'amitié entre les deux villes, samedi. Photo DDM, JPHC.

A l'instar de La Dépêche, 26/05/2009:

Cinquante colombes s'envolent vers le ciel de cet anniversaire, pendant que le carillon de Saint-Antonin égrène l'hymne à la joie, l'hymne européen.

L'instant est fort devant la mairie où se célèbre cet épisode de l'anniversaire des 40 ans de mariage entre Pamiers et sa sœur jumelle allemande, Crailsheim. Le groupe folklorique allemand offre à Pamiers une aubade et une danse, c'est un peuple heureux qui vient vers nous avec ses traditions, son attachement à sa culture et sa joie de souffler aussi ces quarante ans. « La Famille Franconienne vous remercie cordialement de votre accueil, j'espère que vous aurez apprécié notre musique et nos danses » déclarait Ulrike Durspekt responsable des familles d'accueil franconiennes.

La famille Hofmann de Crailsheim fut d'ailleurs particulièrement applaudie.

Les familles appaméennes étaient là elles aussi, car c'est à travers elles que s'est construite s'est union entre deux villes, après le top départ donné par M.M Gutermann et Scharr, sur la base d'une fraternisation musicale.

Samedi il y eut donc des cadeaux venus d'outre-Rhin, et aussi ce travail exceptionnel qui doit beaucoup à nos « cousins » et au président du comité allemand Winfried Schley, ce livre du jumelage, véritable éphéméride de quarante années de patiente construction, osons le mot, européenne.

André Trigano sut trouver les mots, qui n'étaient pas simplement ceux du maire, mais surtout ceux de l'homme pour dire tout le sens qu'avait cette cérémonie : « Il y a quelques jours chez vous, je me suis aperçu que nous étions des amis, presque des frères. C'est énorme, c'est magnifique ».

En point d'orgue Joachim Scharr a été fait « citoyen d'honneur de la ville de Pamiers », tout comme d'ailleurs Dominique Lafont la cheville ouvrière de ce jumelage franco-allemand, la première femme à recevoir cette distinction. Instant émotion. Dans les salons de l'hôtel de ville, la fraternité entre les peuples avait pris tout son sens.

plus d'infos
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 20:24

 

 
participant à l'exposition franco-allemande à Crailsheim


exposés à Crailsheim

ELMA …
née en 1954
Atelier à 31560 NAILLOUX
- France -

Mon premier tête à tête avec un morceau de bois commence en 1989 , je suis une autodidacte. Je fut formée par mon maître de sculpture Monsieur Henri SAULLE ( pseudonyme ELLUAS ).

J’essaie de rendre sa sensualité au bois, en lui donnant des formes rondes, généreuses, élancées, en simplifiant au maximum les volumes et les lignes pour aboutir à l’essentiel.

Je subgère plus que je ne montre … je le fais vivre de façon parfois inattendu en m’autorisant un instant de rêverie ……

Rien ne m’effraie ni la dérision du sujet ni la difficulté de la matière.

Un véritable dialogue s’instaure avec le bois … afin d’offrir un nouveau langage avec simplicité et beaucoup d’humour, en cultivant en permanence mon originalité et mon délire artistique, bref ! Des sculptures qui donneront peut-être l’envie de les caresser ….

Expositions : Japon , Allemagne , Espagne , France ( Paris …. ).
Internet: www.sculpteur-elma.com
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 19:02

 

 
A l’instar de « La Dépêche, le 22/05/2009 » :

L'EVBA n'a plus de frontière et était dernièrement en voyage à Crailsheim. « C'est grâce à « Cathy » Roques (présidente des Voix du Val-d'Ariège) que nous avons pu faire ce voyage », a indiqué Fabienne Vasco, choriste, qui était du voyage en Allemagne.

« Cathy » connaît bien Crailsheim pour avoir fait plusieurs échanges depuis que le jumelage existe, poursuit Fabienne. Et elle a saisi l'opportunité des quarante ans de l'association Jumelages-Amitiés de Pamiers avec Crailsheim pour organiser avec son correspondant sur place le voyage. »L'ensemble vocal s'est greffé sur le groupe appaméen avec Didier Alabert et trente-trois choristes, un pianiste, Cyril Kubler, et quelques accompagnateurs.« Accueillis chez l'habitant, le propre de l'échange, pendant quatre jours nous avons alterné visites et concerts, maison de retraite, soirée conviviale avec un chœur d'hommes de Crailsheim, ouverture officielle du jumelage à la mairie en soirée », a confié Fabienne, ravie de cette expérience enrichissante.

Elle ajoute : « Nous avons aussi chanté au cours de nos visites et par hasard dans de petites chapelles, sur les marches d'une église et au musée pour l'inauguration d'une exposition. »

Des moments magiques pour l'EVBA qui a donné sa voix outre-Rhin et qui saura réserver le meilleur aux Allemands lors de leur visite en Ariège.
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 17:46

 

 
A l'instar de La Dépêche, le 16/05/2009

Les cérémonies du 40e anniversaire du rapprochement officiel entre Pamiers et Crailsheim.

L'un des premiers actes officiels de l'anniversaire du jumelage entre Pamiers et Crailsheim s'est déroulé voilà quelques jours outre-Rhin. Voilà quarante ans que ce rapprochement est un succès, que les années ne l'ont pas érodé mais au contraire fortifié. Voilà quarante ans qu'à l'initiative des chefs de musique d'alors, M. Gutterman à Pamiers et M. Scharr en Allemagne, ce pont fut jeté entre les deux villes, officialisé par les maires, dont M. Bareille. Depuis, grâce aux associations de jumelage, celle de Pamiers étant animée par l'infatigable Dominique Lafont, chaque année, dans les deux sens, le jumelage est un acte vivant.

Voilà quelques jours, une délégation d'Appaméens prenait la direction de Crailsheim, chapeautée par l'association et rejointe par les élus de Pamiers, André Trigano accompagné de Gérard Legrand, Hubert Lopez, Renée-Paule Berraguaz et Françoise Pancaldi. Même l'opposition était là à travers Louis Claeys et Michel Teychenné.

Et n'oublions pas Bernard Soula, conseiller général, très attaché à ce jumelage, tout comme le consul de France à Stuttgart, M. Doumont, présent également. Coté officiel donc, les deux maires André Trigano et Andreas Raab ont dévoilé le livre du jumelage qui sera présenté à Pamiers le 23 mai, puis ils se sont rendus au rond-point et à l'avenue Gaston-Bareille et boulevard de Pamiers, dévoilant à cette occasion la stèle offerte par Pamiers, réalisée par les services municipaux sur une maquette de « Manu » Martinez. Cette journée officielle s'est conclue par la découverte de la centrale thermique et photovoltaïque de la ville et celle du musée de la Résistance allemand, dédié au groupe « La Rose blanche ». « Bien entendu, il faut souligner le travail de Dominique Lafont, qui a en plus assuré toute la traduction », souligne Françoise Pancaldi, maire adjoint, en charge des questions de jumelage. Fin du premier acte et rendez-vous pris pour le 23 mai avec l'accueil de la délégation allemande.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 06:57
 
 
Philippe Salus: Les dieux enfuis de Gérard H. Garcia.

Comme d'autres psalmodient le nom d'un dieu dans leurs prières, Gérard H. Garcia répète des signes sur sa toile.

A travers chacune de ses œuvres, il invoque ainsi la lumière infinie de la Méditerranée. Cette lumière qui fait le monde plus intelligible et plus cruel, un peu plus proche des dieux. Car 1'ombre n'existe pas chez cet artiste.

Chacun de ses motifs rétracte un kaléidoscope de symboles ou d'arabesques, comme autant d'invitations au voyage, à ce passage au Sud, vers ce monde épars qui éclaire pourtant notre quête d'harmonie.

Dans ce creuset de mythes qu'est la Méditerranée, l'artiste puise alors des formes, souvent courbes, ovoïdes ou vulvaires.

Au centre de sa création, la femme, stylisée ou carrément dévoilée, est la cible d'un rêve. Avec la référence aux femmes de ces rivages brûlants, Gérard H. Garcia apaise la fracture d’un monde où le Sud et le Nord semblent définitivement irréconciliables.

Pourtant l'unité retrouvée s'extraie à l’horizon de ses vastes toiles.

A l'instar des mandalas indiens chacune d’elle ouvre notre regard vers une ascension vers un univers où l’azulejo côtoie la frise africaine, où les ornements byzantins frôlent les mosaïques crétoises.

Entre les rites et les prières, les dévotions et les chants de tant de couleurs, l'art de cet agnostique est de nous dire, en creux de son œuvre, que les dieux enfuis de Méditerranée revivent en notre orient intérieur.

Philippe Salus

Internet: l'exposition à Crailsheim
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 19:47

Manuel MARTINEZ 

 
participant à l'exposition franco-allemande à Crailsheim

Né à Granada en Espagne, Manuel MARTINEZ vit et travaille en Ariège.

Mais son œuvre reste fortement marquée par l’Espagne tant par les couleurs
que par les sujets traités.

Portraits, enfants jouant, corridas et taureaux … se déploient dans de
grandes toiles aux couleurs et compositions puissantes et dynamiques.

Les traits courent, glissent, s’arrêtent et délimitent les formes.
Tout concourt à un envahissement de l’espace.

Manuel Martinez fait monter son tableau à la manière d’un sculpteur, ce qui
confère à l’ensemble une présence saisissante.

« Par quel miracle la “baigneuse” se tient-elle en équilibre sur son “tapis bleu”?

Comment le “jeune homme assis” peut-il en même temps se lover sur son banc
et envahir notre horizon ?

Quant à “Pipolino” de quelle automutilation procède-t-il pour se distribuer ainsi sur la surface vacante ?
- Ce qui m’intéresse c’est ce qui se passe à l’intérieur de cette surface
plane appelée toile et délimitée par quatre côtés. Cette forme géométrique
si simple et d’une complexité si infinie dès lors qu’on y introduit le chaos en posant son pinceau dessus.”

Tout le travail de Manuel Martinez réside dans l’art de réorganiser ce
chaos. Et si on lui demande dans quel courant artistique il se situe:
- Trop de peintres, perdus dans le souci d’une contemporanéité à tout prix, honteux de paraître rétrogrades, ne peignent plus.

C’est avant tout l’amour des tableaux qui m’a fait venir à la peinture et je
tente de ne pas l’oublier.

En fait, je me sens profondément peintre.

Et Manuel Martinez de conclure:
- Ce petit bonhomme que les premiers hommes représentaient sur les parois
des cavernes, c’est lui que je continue de peindre ! »

Propos recueillis par André Murcie.

Manuel Martinez est présent dans de nombreuses collections en France et à l’étranger:
Angleterre, USA, Portugal, Mexique, Italie, Israël, Côte d’Ivoire, Russie,
Suède, Belgique…

Voici aussi l'adresse de son site web :
http://www.manumartinez.net/

Internet: l'exposition à Crailsheim/Allemagne 
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 07:37

Fête de l'omelette à Escosse (2009-04-13)

 
organisée par Jumelages-Amitiés de Pamiers

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 18:41

 

 
Présentation du collège/lycée Albert Schweitzer
Comme deux Français voient la vie scolaire allemande.
Le collège est très grand, il y a beaucoup de place, il compte plus de 1000 élèves qui sont répartis en plusieurs classes :
la 5,6,7,8,9,10,11,12 et 13 .
Ils sont plus d´une vingtaine par classe. Ils sont très libres en classe, ils peuvent boire, manger et discuter quelques fois.
Le professeur parle plus ou moins selon le cours. Les cours ne durent pas le même temps, ils varient en fonction des matières. En les regardant, on dirait qu´ils n´écoutent pas, mais ils sont très attentifs. Hors des classes il n´y a pas de surveillant.
Les élèves ont leur classe à eux, mais ils changent de classe pour la science et vie de la terre, la Physique, l´Informatique et les Arts plastiques.
Dans ce collège il n´y a pas de self, mais il y a un fastfood. Les élèves allemands n´ont pas cours l´après-midi, et pourtant ils travaillent plus que nous !
Maxime Galy

Le collège ASG est quasiment neuf avec de grandes salles et des escaliers très larges. Ici durant les cours les élèves ne parlent pas entre eux, donc les professeurs ne hurlent pas.
Les couloirs ont été décorés par les lauréats des années passées. Il n´y a pas de barreau aux fenêtres, ni de grille devant l´entrée et de vie scolaire il y a un lac devant et de la pelouse. Par contre il n´y a pas d´étude mais il y a une bibliothèque et un grand réfectoire mais cela ressemble plutôt à une baraque à frite.   

Florian Caperan
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